Comme un pèlerinage
Tous les ans on sait que le dernier week-end de juin, ce n’est pas la peine de prévoir une fête de famille ou un déménagement. On est tous à Monterfil ! C’est rituel, c’est comme ça, y’a pas à tortiller du pétard. Pourquoi ? Peut-être pour boire des godinettes avec les copains qu’on n’a pas revus depuis longtemps. Peut-être pour pique-niquer en famille dans le parc de la Bétangeais avant d’aller jouer au mölkky avec les enfants. Peut-être pour la procession du cochon grillé au son du biniou-bombarde. Peut-être pour danser un bon vieux pilé menu de derrière les fagots. On ne sait pas trop. Pour la magie du Bois des Anches. Pour l’ambiance bon enfant. Pour les jeunes avec les vieux. Pour voir tous ces bénévoles s’activer ensemble dans une belle synergie. Pour l’esprit d’une fête en « circuit-court » qui résiste à la marchandisation de la culture et qui porte en elle de belles valeurs humaines. Tout simplement.